Le chef de la mission d’observation electorale de l’UE en Guinée devant la presse à labé.

23 septembre 2013

Le chef de la mission d’observation electorale de l’UE en Guinée devant la presse à labé.

Al« Pour ce qui est de la date du 24 septembre 2013, je ne pourrais pas me prononcer là-dessus parce que notre tâche c’est d’observer le processus ; on ne peut pas entrer dans la négociation politique qui est d’ailleurs en cours…»

 

A l’instar des autres villes du pays, une délégation de la mission d’observation électorale de l’Union européenne en République de Guinée était l’hôte des citoyens de Labé depuis quelques jours. Conduite par son chef, Christian Preda, la mission a d’abord tenu à rencontrer les autorités locales, la CEPI (commission électorale préfectorale indépendante), les différents candidats et partis politiques en lice pour les élections législatives, ainsi que les ONG.  A la suite de ces différentes rencontres, la mission a animée un point de presse vendredi 20 septembre 2013.  Les journalistes des médias public et privé de la place étaient conviés à cette rencontre.

A l’entame des débats, c’est le patron de la mission qui s’est saisi de la parole : « Nous avons fait ici à Labé depuis plusieurs semaines des observateurs électoraux qui sont sur le terrain pour suivre les différents aspects du processus électorale. Parce que pour nous, ce qui est important, c’est de voir toutes les phases, les préparatifs du scrutin, le jour du vote et ce qui se passe par la suite ; les résultats, l’attitude des acteurs politique et puis aussi les différents aspects, les aspects légaux, et politiques, les aspects campagne électorale, médiatique… On a par exemple des collègues qui suivent pour évaluer comment le jeu politique est présenté par la presse, la presse est elle neutre ou partisane, enfin tous les aspects », a déclaré Christian Preda.

Sur la question de savoir avec toutes les anomalies signalées, s’il pense, en tant que chef de la mission d’observation de l’UE que la date du scrutin le 24 septembre sera tenable. Il a répondu en ces termes : « Écouter, nos observateurs dans le pays nous ont signalés le fait qu’il y a des voies dans les partis politiques qui demandent plus de temps pour les opérations ; bien sûr que nous avons fait le constat de plusieurs anomalies comme vous le dites, maintenant vous savez nous ne faisons pas d’évaluation avant la fin du scrutin. En principe, parce que nous voulons suivre le scrutin, donc on se prononce après le scrutin. Dans les 48 heures qui suivent le scrutin, on fait une déclaration préliminaire. Nous avons en quelque sorte transgressé ces règles en intervenant il y a quelques jours et en s’adressant aux Guinéens pour dire qu’il ya eu effectivement en début des opérations de la distribution des cartes électeurs par exemple, qui a été chaotique, le mot a fâché. Maintenant pour ce qui est de la date, je ne pourrais pas me prononcer là-dessus parce que notre tâche c’est d’observer le processus ; on ne peut pas entrer dans la négociation politique qui est d’ailleurs en cours… », affirme le patron de la mission de l’UE.

A signaler que ces observateurs ont d’abord rencontré individuellement les responsables de radios publique et privée de la ville. Le respect de l’éthique et la déontologie a entre autres été abordé lors de ces différentes rencontres.

Alaidhy Sow

 

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