les petits cireurs de labe

Article : les petits cireurs de labe
Crédit:
6 octobre 2012

les petits cireurs de labe

  1. En cette période hivernale beaucoup de jeunes venus des quatre coin de la région,se retrouvent en pleine capitale du foutah. Ce en quête d’un métier pouvant leurs permettre de subvenir aux besoin primaires sans le concours d’une tiers au lieu de perdre le temps dans de stériles discussions. Des jeunes venus de Garambé ,Labico,ou Fady et autres quartiers du centre urbain, se donnent rendez vous chaque matin au grand marché de Labé ou selon les opportunités d’aucuns font du commerce ambulant (d’objets divers, de chaussures, d’habits, de montres, lunettes;…) ou apprenant un petit métier (mécanique, chaudronnerie, conduite automobile, etc…)
  2. C’est non loin de ces divers petits métiers que se développe de plus en plus celui de cireurs. Généralement pratiqué par des jeunes dont l’age varient entre 10 a 18 ans. Circulant en permanence tout au long des artères,ces petits cireurs sont connus de tous par fois même dans les lieux administratifs. Un petit sac au dos, des brosses, un pinceau, un mannequin de bois et un casier en bois sur le quel ils donnent des coups de marteau; alerte spécial pour signaler leurs présence aux éventuels clients; parfois à tue tête *sirasse*.
  3. A cote de ces cireurs nomade il y’en a qui sont sédentaire et qui on des places; c’est le cas de Bhoye Barry qui a sa place à cote du transformateurs électrique au marché centrale de labé, de Monsieur Mamadou Pathe Diallo connu sous le nom de *Pathe Italie* a la gare routière de Lélouma et bien d’autres. Ce dernier est devenus une référence en la matière. Mais on ne peut parler de ceux ci sans faire cas *du camps des cireurs* à l’ex salon du tourisme en face de l’actuel siégé de la garde communale.
  4. Tenez vous bien,ce lieu que j’ai surnommé camps des cireurs pour des raisons non fortuites est l’unique endroit de la ville voire même de la région, où vous pouvez trouver une cinquantaine de jeunes cireurs issue d’horizon différentes et dont les motivations différent également.
  5. Un de ces quatre notre rédaction s’est rendue dans leur camps et ils ont bien voulu s’ouvrir à nous. Le premier Samba Diouma kanté,14 ans,originaire de Dionfo n’a pas connue le bonheur d’aller à l’école et exerce ce métiers pour réaliser des économies qui lui serviront à développer un commerce. Comme il ne supporte pas l’oisiveté Mamadou Cellou Diallo qui fait la 10 éme année au collège Hoggo M’Bouro s’est employé pour combler ces heures creuses.
  6. Tout ces jeunes instruits ou non,ont un point commun; le courage, celui de forcer au respect; de plier leur destin à leur propre volonté. N’est il pas possible?
  7. En tout cas bon nombre d’actuel grands commerçants qui on quantité de villas, de voitures et de comptes bancaire sont passé par ce chemin.
  8. Alaidhy sow
Étiquettes
Partagez

Commentaires

Abdoulaye Bah
Répondre

Bravo du courage. Tu as un grand potentiel. Mais il faut toujours relire tes billets, plusieurs fois si nécessaire, pour corriger le français.

Et fais attention à comment mettre la ponctuation, cette erreur est répandue parmi les jeunes guinéens. après les virgules et les points, il faut jours laisser un espace.

fewdaare
Répondre

merci beaucoup,j'y prend bonne note;merci...

bah alpha ousmane
Répondre

un article pertinent qui colle à une réalité que nous vivons au quotidien, partout vous rencontrez des enfants cireurs à travers labé qui sont en quête du salut.

fewdaare
Répondre

merci mon grand

alpha ousmane bah
Répondre

grand continue à aller vers la perfection, tu commences à avoir une fecondité rédactionelle qui gagne du terrain.
Pensée positive!