Portefaix et taxi maitre se regarde en chien de faience à Labé

Article : Portefaix et taxi maitre se regarde en chien de faience à Labé
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21 décembre 2012

Portefaix et taxi maitre se regarde en chien de faience à Labé

Blood Cripz (Selecta) (1)Ces deux sphères différentes par leurs moyen de travail ou d’intervention, et liées par leurs public cible ont du mal à cohabité ensemble dans la capitale du foutah.

Pour les premiers, c’est à dire les portefaix communément appelé WALLY WALLY (wanlidirthé bhé en bon poular) qui signifie   »ceux qui assistent les autres; qui viennent en aide », les taxi maitre, comprenez par là les moto taxi leur ont ravi une bonne partie de leur clientèle. Et ce, depuis leur apparition en 2004.

Du coté des conducteurs de moto taxi, c’est un problème de stationnement et de circulation en centre urbain qui les opposent. Ceux ci estiment à leur tour que les portefaix garent très mal leurs engins de traction, en occupant totalement soit tout le périmètre qui leur ait réserve, ou soit en bloquant carrément la circulation au niveau des différentes artères  de la ville.

L’autre facette de ce bras de fer est qu’en plus des passagers que les taxis motard transportent ils font également celui de biens (sac de voyage, de riz, de sucre, bidon d’huile;…); d’où l’épine dorsale de la rivalité entre ces deux catégorie professionnelle condamné a vivre ensemble.

Le transport de biens étant la seule source de revenue des *hommes fort* autre pseudonymes des portefaix; ils n’en reviennent pas et trouve inadmissible que les conducteurs de taxi moto les évince petit à petit de ce business qu’ils ont longtemps porté à bout de bras.

L’affrontement de 2006 entre portefaix et taxi maitre au carrefour de l’ex police centrale reste encore vivace dans les mémoires. Un problème de stationnement était aussi à l’origine de cette violente guerre qui s’est finalement soldée par des nombreux blessés, des motos et charrettes détruites,… Il a fallut l’intervention de la garde communale pour calmer les esprits. Présentement, le constat est que malgré tout, la rivalité bout en sourdine entre ces deux sphères. Une rivalité à laquelle chaque partie se pressente comme la victime. Que faire pour venir à bout de ce différend avant qu’un autre affrontement n’éclate à nouveau entre ces deux entités? Les autorités locales ne doivent elles pas s’impliquer pour qu’il ait une meilleur cohabitation? Voila foule d’interrogations qui méritent des réponses pragmatiques parce que les Labéka ont d’avantage besoins des services de l’un et de l’autre de ces deux rivaux. Affaire a suivre!

ALAIDHY SOW

 

 

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