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Portefaix et taxi maitre se regarde en chien de faience à Labé

Blood Cripz (Selecta) (1)Ces deux sphères différentes par leurs moyen de travail ou d’intervention, et liées par leurs public cible ont du mal à cohabité ensemble dans la capitale du foutah.

Pour les premiers, c’est à dire les portefaix communément appelé WALLY WALLY (wanlidirthé bhé en bon poular) qui signifie   »ceux qui assistent les autres; qui viennent en aide », les taxi maitre, comprenez par là les moto taxi leur ont ravi une bonne partie de leur clientèle. Et ce, depuis leur apparition en 2004.

Du coté des conducteurs de moto taxi, c’est un problème de stationnement et de circulation en centre urbain qui les opposent. Ceux ci estiment à leur tour que les portefaix garent très mal leurs engins de traction, en occupant totalement soit tout le périmètre qui leur ait réserve, ou soit en bloquant carrément la circulation au niveau des différentes artères  de la ville.

L’autre facette de ce bras de fer est qu’en plus des passagers que les taxis motard transportent ils font également celui de biens (sac de voyage, de riz, de sucre, bidon d’huile;…); d’où l’épine dorsale de la rivalité entre ces deux catégorie professionnelle condamné a vivre ensemble.

Le transport de biens étant la seule source de revenue des *hommes fort* autre pseudonymes des portefaix; ils n’en reviennent pas et trouve inadmissible que les conducteurs de taxi moto les évince petit à petit de ce business qu’ils ont longtemps porté à bout de bras.

L’affrontement de 2006 entre portefaix et taxi maitre au carrefour de l’ex police centrale reste encore vivace dans les mémoires. Un problème de stationnement était aussi à l’origine de cette violente guerre qui s’est finalement soldée par des nombreux blessés, des motos et charrettes détruites,… Il a fallut l’intervention de la garde communale pour calmer les esprits. Présentement, le constat est que malgré tout, la rivalité bout en sourdine entre ces deux sphères. Une rivalité à laquelle chaque partie se pressente comme la victime. Que faire pour venir à bout de ce différend avant qu’un autre affrontement n’éclate à nouveau entre ces deux entités? Les autorités locales ne doivent elles pas s’impliquer pour qu’il ait une meilleur cohabitation? Voila foule d’interrogations qui méritent des réponses pragmatiques parce que les Labéka ont d’avantage besoins des services de l’un et de l’autre de ces deux rivaux. Affaire a suivre!

ALAIDHY SOW

 

 


Labe une ville en chantier

Comparativement aux trois décennies antérieures que sont les années 70, 80 et 90; la sainte cité du sage Karamoko Alpha mo Labé se taille chaque jour une nouvelle image et une nouvelle réputation de ville a la page de ville moderne.

Petit à petit sortent de terre des bâtiments conçues a la mode du siècle que nous vivons et dont l’architecture est une pure importation. Ne dit on pas que le monde est un village planétaire?

Les habitats modernes se sont substitués aux traditionnelles cases ancestrales et sont entrain de ravir la vedette aux maisons datant de l’ère coloniale, pour la plupart construite avec des blocs de pierre selon une rigide architecture militaire. Tout y passe; vielles boutiques, magasins séculaires, ou habitations historique tout refait peau neuve.

Le grand marché qui, au départ avait des limites bien déterminées; s’est avec l’urbanisation galopante et anarchique rabattu sur les quartiers périphériques d’où la transformation de bien de demeures familiales en boutiques ou magasins. Ce, sur la base d’un contrat de vente ou de bail savamment négocie entre les commerçants soucieux d’élargir leur horizon de gain et des propriétaires terriens souvent obligés d’arrondir les fin du mois en se dégottant une activité supplémentaire. Donc ce deal est une manne céleste! Il faut noter que dans ce juteux deal, au delà du lien vendeurs _ acheteurs existent aussi une autre catégorie d’acteurs; les démarcheurs qui servent d’entremetteurs entre les deux premières catégories et qui réclament a leur tour une somme pour leur service. Tenez vous bien, ce métier s’institutionnalise petit a petit et s’ancre dans les meurs.

Parallèlement à ces travaux qui redorent le blason de notre cité, il ne faudrait pas éluder le bitume  dont Labé a bénéficie et dont les travaux ont été financés à hauteur de 95/100 des prévisions. Ce avant que l’ancien chef de la transition ne détourne les travaux au profil de son quartier de résidence dans la banlieue de la capitale Conakry. A cela s’ajoute aussi la réhabilitation complété du réseau électrique qui est présentement en phase de finalisation et d’essai dans bien de zone de la commune urbaine.

En somme, voilà les travaux a la fois Herculéen et de fourmis qui s’alternent pour donner un brin de modernisme à l’illustre berceau de Karamoko Alpha mo Labé.


Sos pour les soldat du feu à Labe

La région administrative de Labé, l’une des plus importante de la Guinée est aujourd’hui en panne au plan du secourisme car ne disposant que d’un seule camps de sapeurs pour cinq (5) préfectures.

Cette équipe d’une trentaine d’homme essaye de se plier en quatre pour répondre aux attentes des populations locale tout le temps insatisfaite de la prestation. En plus de cela, bien de personne ne savent même pas ou les localiser; alors, si c’est votre cas, sachez qu’il partage le vieux bâtiment de la sureté régionale ou ils occupent deux sordides et exiguës pièces.

En effet cette représentation des soldats du feu est appelé a intervenir de façon efficiente et efficace, mais qui faute de moyens est obliger de travailler avec les moyens du bord. Une vielle citerne d’une capacité de 3 500 litres et dénude de tout son matériel d’intervention est le seule équipement dont ils disposent, sans pour autant compter que ce véhicule aussi présente bien de dommages: Portes rouiller, sièges désormais en lambeau, pneus sans crampons, d’énormes problèmes de démarrage mais aussi de refoulement lors des interventions ou la moitié du stock est perdue a cause des fuites. Une brève inspection du véhicule sous la permission et la conduite du commandant des sapeurs m’a permis de relever toutes ces insuffisances qui mettent en cause une intervention professionnelle.

Encore plus grave, ces hommes de terrain non pas de numéro de jonction surtout depuis la chute de la sotélgui. Cette situation oblige tout requérant à leur service à venir les avertir à moto ou en voiture. Parallèlement à tout cela, toutes les bouches d’incendie sont actuellement isolées par ce que la S.E.G (société des eaux de guinée) ne veut plus les alimentées; ce qui les oblige à recourir à des citernes de citoyen avec qui ils ont établi une sorte de partenariat.

A noter que cette déplorable situation se passe sous le regard indifférent de toutes les autorités, qu’elles soient: Gouverneur, Préfet, Maire de la commune qui ne font rien pour aider ce service plus que indispensable dans la région. Ces difficultés viennent s’ ajoutées au permanent discrédit que des citoyens font sur leur compte. Il est à préciser également qu’un camion de fabrication américaine offert par un fils du terroir vivant aux États Unis est immobilisé pour une somme de 300 000 francs guinéen, sans compter que l’entretient d’un tel véhicule est très onéreux pour le budget de ce service.

Cependant il faut louer l’effort de ces sapeurs qui malgré la vétuste de leurs équipements essayent de respecter leur devise ( sauver ou périr ). Ils parviennent à répondre pressent face au danger même à l’endiguer dans bien de cas.

Pour finir il convient de rappeler que les forces majeurs sont imprévisible et inattendues; donc il serait bon que nos opérateurs économique, nos autorités et notre diaspora se donnent les mains pour équiper dignement ces hommes qui veille à notre sécurité.

ALAIDHY SOW


Bavure politique à Labé

A l’instar de beaucoup de pays, l’appartenance politique chez nous en Guinée est tributaire à l’origine géographique, ethnique ou religieuse; c’est à dire en terme plus claire *tel candidat vient de chez moi, je rallie ses rangs*. Ceci est même un secret de polichinelle par ce que rare sont ceux qui votent pour un homme en fonction de son programme de société.

Ce phénomène trouve écho même chez les leaders Guinéen qui ne se gênent pas, et en profitent au contraire pour mener des campagnes divisionnistes. Et comme vous pouvez le constatez le Foutah Djallon n’est pas en marge de ce repli identitaire.

L’ UFDG (Union des Forces Démocratique de Guinée) préside par un fils du terroir Céllou Dalein Diallo, et jusque là, majoritaire à plus de 95/100 se voit ravir une bonne partie de sa chasse gardé par un autre fils du bled Dr Saliou Bella Diallo president du nouveau parti AFIA; dissident de l’UFDG et qui aujourd’hui se taille une place de choix au grand dan du grand rival qui ne toléré pas un tel affront et commence a montrer des crocs.

Bref, les deux blocs politique se regarde aujourd’hui en chien de faïence.

AFIA, en langue peulh du foutah signifie *bien être* et soyez surs qu’aujourd’hui, ce parti a su viser juste. Misant sur la pauvreté pour attiré les militants a coups de million il s’est vite implanté dans la région; ce que ne fait jamais son grand rival, pingre a souhait. Méthode efficace car jour après jour c’est une file de cadre, leaders politiques et religieux et jeunes qui désertent les rangs du premier pour le second: on distribue de l’argent on promet ciel et terre et les pauvres militants désabusés suivent comme des moutons.

Dans cette course aux militants; la frange la plus convoité est la jeunesse. Sur ce terrain aussi, c’est beaucoup de jeunes qui sont acquis à la cause du parti AFIA. Boostés par les liasses qu’ils n’auraient jamais palpé dans leur oisive journée de chômeurs, ces jeunes rallie naïvement ce nouveau parti.

Avec cette ambiance, bien d’états major de partis ne savent pas le danger d’associer la renommée et l’image d’une personne et le font a son détriment sans en mesuré le péril. Récemment lors d’une manifestation politico_culturelle, le parti AFIA a invité des jeunes rappeurs locaux parmi les quels mon confrère et coéquipier *Ousmane Tounkara* connu sous le pseudonyme de T killa rap size qui est à la fois journaliste animateur et rappeur; et ce sans son avis personnel.Saisie a propos, le secrétaire fédéral s’est fondu en excuses officieuses sans pour autant rectifier le tir. Il a fallu qu’il reçoive des menaces de procès pour qu’il adresse des excuses publique à celui ci par le biais de la radio espace foutah d’où nous relevons d’ailleurs.

Tout ça c’est pour dire que nos partis perdent souvent de vue l’essentiel et se concentrent sur des futilités alors qu’il leurs manque beaucoup de maturité pour mener des Hommes. On ne rallie pas par force ou par ruse un individu aux idéaux d’un parti, ont doit le convaincre par des faits et arguments; comme ont ne doit pas menacer un tiers qui ne partage notre sensibilité politique.

En tout cas, cet incident sera désormais et a jamais un exemple pour tous les partis qui dorénavant prendront leurs responsabilités a temps opportun et jouer franc jeu.

ALAIDHY SOW


Labé: autorités + pouvoir = mort

Repartie en 28 quartiers, d’aucuns plus grand que les autres; la commune urbaine de Labé est de loin l’une des plus vaste de la guinée derrière la zone spéciale de Conakry. Depuis un certains temps, ses quartiers en majorité dirigés par des sexagénaires, c’est a dire des gens dont l’age est largement au delà de l’espérance de vie du Guinéen qui est de 45 ans. Ce qui veut dire que nos administrations qu’elles soient déconcentrées ou décentralisées sont pris en otage par la classe sénile. La majeure partie de ces Dinosaures ont plus d’un quart de siècle à la tête du conseils de quartier; façon de dire que la source du despotisme est depuis la base. L’exemple le plus illustratif est le cas du chef du quartier de konkola *El Ousmane Fafabhée Baldé* en ce poste depuis 1986(correspondant à ma propre date de naissance) et plein d’autres de son temps révolu qui s’accrochent encore mordicus au pouvoir.

Ces vieux que guettent la mort ne sont plus que symboliquement à la tête de ces quartiers dont ils ont un devoir de gestion. Mais avec le poids de l’age comment peuvent ils réellement assumés leurs responsabilités? D’où le blocus de l’évolution dans la plus part de nos quartiers, qui sont en stand by  depuis un bon bout de temps par manque d’initiative de développement a la base.

Ce qui est plus désolant dans tout ça, c’est que ce même phénomène fait loi dans la moindre parcelle de l’administration de ce pays qui a un grand besoin de toilettage a grand coup de restructuration et d’injection juvénile. En attendant les jeunes ruminent avec amertume que ces vielles peaux veulent mourir au pouvoir. La preuve est palpable avec la récente manifestation des jeunes du quartiers Konkola; sorti réclamer une répartition équitable et équilibrer des biens allouer a la ville de Labé (bitume, réhabilitation du réseau électrique, éclairage publique; …). Ces jeunes ont mis cette occasion a profil pour dénoncer et déplorer l’inefficacité du responsable de leurs quartier et son staff qu’ils estiment désormais inapte a diriger a bon escient les destinés de leurs quartier après 26 ans d’une gestion on ne peut plus calamiteuse. Si non, selon eux également, les leaders du quartier ne peuvent pas rester les bras croisés alors que leurs pairs négocient le bonheur de leur juridiction au niveau des hautes autorités de la région.

Tout ces aspects mis dans la balance, la jeunesse Guinéenne que vous et moi représentons se demandent à quand son tour dans la gestion de notre chère nation? Quand allons nous prendre conscience de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour un développement harmonieux de la Guinée?

          ALAIDHY SOW


les petits cireurs de labe

  1. En cette période hivernale beaucoup de jeunes venus des quatre coin de la région,se retrouvent en pleine capitale du foutah. Ce en quête d’un métier pouvant leurs permettre de subvenir aux besoin primaires sans le concours d’une tiers au lieu de perdre le temps dans de stériles discussions. Des jeunes venus de Garambé ,Labico,ou Fady et autres quartiers du centre urbain, se donnent rendez vous chaque matin au grand marché de Labé ou selon les opportunités d’aucuns font du commerce ambulant (d’objets divers, de chaussures, d’habits, de montres, lunettes;…) ou apprenant un petit métier (mécanique, chaudronnerie, conduite automobile, etc…)
  2. C’est non loin de ces divers petits métiers que se développe de plus en plus celui de cireurs. Généralement pratiqué par des jeunes dont l’age varient entre 10 a 18 ans. Circulant en permanence tout au long des artères,ces petits cireurs sont connus de tous par fois même dans les lieux administratifs. Un petit sac au dos, des brosses, un pinceau, un mannequin de bois et un casier en bois sur le quel ils donnent des coups de marteau; alerte spécial pour signaler leurs présence aux éventuels clients; parfois à tue tête *sirasse*.
  3. A cote de ces cireurs nomade il y’en a qui sont sédentaire et qui on des places; c’est le cas de Bhoye Barry qui a sa place à cote du transformateurs électrique au marché centrale de labé, de Monsieur Mamadou Pathe Diallo connu sous le nom de *Pathe Italie* a la gare routière de Lélouma et bien d’autres. Ce dernier est devenus une référence en la matière. Mais on ne peut parler de ceux ci sans faire cas *du camps des cireurs* à l’ex salon du tourisme en face de l’actuel siégé de la garde communale.
  4. Tenez vous bien,ce lieu que j’ai surnommé camps des cireurs pour des raisons non fortuites est l’unique endroit de la ville voire même de la région, où vous pouvez trouver une cinquantaine de jeunes cireurs issue d’horizon différentes et dont les motivations différent également.
  5. Un de ces quatre notre rédaction s’est rendue dans leur camps et ils ont bien voulu s’ouvrir à nous. Le premier Samba Diouma kanté,14 ans,originaire de Dionfo n’a pas connue le bonheur d’aller à l’école et exerce ce métiers pour réaliser des économies qui lui serviront à développer un commerce. Comme il ne supporte pas l’oisiveté Mamadou Cellou Diallo qui fait la 10 éme année au collège Hoggo M’Bouro s’est employé pour combler ces heures creuses.
  6. Tout ces jeunes instruits ou non,ont un point commun; le courage, celui de forcer au respect; de plier leur destin à leur propre volonté. N’est il pas possible?
  7. En tout cas bon nombre d’actuel grands commerçants qui on quantité de villas, de voitures et de comptes bancaire sont passé par ce chemin.
  8. Alaidhy sow


les petits cireurs de labe